
"[…] Malgré ma Maladie de cette hiver/ j’ai beaucoup travailler. Mais la vie de/ Paris me fatigue beaucoup. Ma santé/ n’ai [est] pas encore ce que j’était auparavant/ enfin pourvu que je peut rendre mes rêves/ et de temps a autres aller vers cette divines forêts quelles beauté! […] ici il y a eu de grand changement. nous/ avee [avons] transformé la grand[e] pièce/ pour avoir plus de place pour les tableaus. […] J’ai un grand pastel un Clair de Lune/ avec un Châtelaine àccoudé[e] a son balcon/ contemplant ce paysage mélancolique/ et réveur. [...]" [sic] (... Despite my illness this winter I have worked a lot. But life in Paris greatly exhausts me. My health is not as good as it was before. Well as long as I can achieve my dreams and go from time to time to this divine forest, what beauty. … Big changes were made here. We have transformed the large room to have more space for the paintings. … I have a large pastel: moonlight with a chatelaine (lady of the manor) leaning on her balcony contemplating the countryside, melancholic and lost in reverie. ...) (Philippe Smit 1922)
This work is inspired by the poem Le Silence from the volume Les Névroses by Maurice Rollinat, of which the first verses are inscribed on the back of the painting:1
Le silence est l'âme des choses
Qui veulent garder leur secret.
Il s'en va quand le jour paraît,
Et revient dans les couchants roses.
Il guérit des longues névroses,
De la rancune et du regret.
Le silence est l'âme des choses
Qui veulent garder leur secret.
À tous les parterres de roses
Il préfère un coin de forêt
Où la lune au rayon discret
Frémit dans les arbres moroses :
Le silence est l'âme des choses.
1. Maurice Rollinat, Les Névroses, Paris: G. Charpentier, 1883, p. 19.