Ce tableau représente Swedenborg, tenant dans ses mains un parchemin vierge, en train de recevoir la parole divine.
L'arc-en-ciel relie la nouvelle Jérusalem au ciel1, d'où plonge vers le prophète la colombe symbolisant l'Esprit Saint, tandis que deux anges dirigent vers lui le son de leurs trompettes.
Cet instrument est toujours associé aux messages divins ("Il enverra ses anges avec la trompette retentissante", Matthieu 24:31, et "Heureux le peuple qui connait le son de la trompette", Psaume 89:15)2 qui permettront à Swedenborg de développer sa doctrine céleste: d'après ce qui a été entendu du ciel3 en lui dévoilant la vérité des écritures.
Nicolaas Urban décrit le tableau en ces termes : "[…] Emmanuel [sic] Swedenborg/ au milieu du ciel - entend les/ paroles du Seigneur, avec la/ Sainte Jérusalem au fond et/ l'arc en ciel – qui nous dit que/ le Seigneur n'oublie jamais ses/ pauvres enfants. Certainement que la reproduction est mauvaise et ne donne pas les valeurs de la peinture si noble, mais malgré tout, si tu vois sa figure de sagesse qui se lève au ciel comme le soleil au matin, le seul espoir; la seule vérité; le seul secours; l’apothéose qui efface toutes les larmes des deux autres tableaux! […]"4
1. "Et je vis descendre du ciel, d'auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, ... ", Apocalypse 21:2, Louis Segond Bible.
2. Louis Segond Bible.
3. Emanuel Swedenborg, De la nouvelle Jérusalem et de sa doctrine céleste: d'après ce qui a été entendu du ciel, Paris: Librairie de la nouvelle Jérusalem, 1884.
4. Nicolaas Urban, LAS à Philippe Smit, Ceray [Céré-la-Ronde], [Indre], Noël 1941 (archives privées, Paris), réponse après avoir reçu de Philippe Smit à Noël trois reproductions de ses dernières œuvres [PS 485], [PS 473] et [PS 486].