L'œuvre complet de Philippe Smit
par Andreas Narzt et Florence Castellani
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Notice de catalogue

Photo: BEM; © FdDPS

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Catégorie: Peinture »
Thème: figuratif »
Technique: Huile »
Support: sur toile »
Année(s): 1919 »
PS 189 (P 1502)
Pietà
1919
Huile sur toile
240 x 170 cm (94 5/8 x 67 in.)
Signé, daté en bas à gauche: Philippe/ 1919 et intitulé sur le cadre en bas au milieu: PIETA; annoté au dos: à Dien, la sœur d’Emma/ à côté de ce Séraphe céleste/ l’Ange gardien terrestre/ la Marie Madeleine de l’Art/ qui bénit le Gethsémané de notre/ souffrance – au sommet d’Extase, ravins/ de douleur – et dont l’Amour Biblique,/ Buisson Ardent de Foi,/ embrasse éternellement/ éperduemment [sic]/ notre Pietà/ rêveur qui passe/ lisez les quelques mots/ De mon Cher Ami/ Anton Zelling (fig. 1 et 2)
Au dos: une étiquette manuscrite: Mr. & Mrs. T. P/ N°1502/ Pieta sur le chassis.
Inventaires
Donation Berendina Hubscher, 20-06-1952, (attestation 03-09-1953), n.p., s.n. private archives: no. [P 1502], A Monsieur le Révérend Théodore Pitcairn et Madame Maryke Urban, son épouse: Tableaux, 2- La Piéta.
Inv. Pitcairn, n.d. [c.1957], n.p., LNC archives: no. P 1502, Mr. and Mrs. Theodore Pitcairn (donation by Mrs. Smit), La Pieta, Smit, Oil, 95 1/4 x 67 [in.].
Inv. LNC, 1984, updated Oct. 1998, LNC archives: no. P 1502, p. 2, The Church Hall - Art Gallery, La Pieta, Oil [1998: Sold, Danny M.], 95 1/4 x 67 [in.].
Historique
The Lord's New Church, Bryn Athyn, PA (don du précédent)
John Daniel Mitchell (acquis auprès de la Lord's New Church en 1987)
Expositions
Atelier 'de Sparren', Laren, Netherlands, Philippe Smit, Laatste Werken, 01–08 octobre 1923, ?, comme Pietà, (voir Niehaus 1923).
Bibliographie et sources primaires
Philippe Smit. CPAS à René Massé. Laren, 19 septembre 1919.
Philippe Smit. LAS à René Massé. Laren, n.d. [octobre 1919].
Philippe Smit. LAS à René Massé. Laren, n.d. [18 décembre 1919].
Philippe Smit. LAS à René et Mathilde Massé. Laren, 7 janvier [19]20.
Note manuscrite, 8 pages. 1920 (post-), p. 1-3.
Niehaus, Kasper. "Philippe Smit, 'De Sparren', Laren." De Telegraaf (Amsterdam), 04-10-1923, p. 6, comme Pietà.
Niehaus, Kasper. "Schilderkunst, Philippe Smit." Maandblad voor beeldende kunsten Eerste Jaargang, n°11 (11/1924), p. 327, comme Pietà.
Niehaus, Kasper. Philippe Smit, unkown genius. Revised and edited by Marjorie Bell. Tapuscrit, 1955, p. 6, comme Pietà.
Notice

"[…] et après mon cher/ cette terrible Piéta qui me hante/ tous les jours et nuits. comme du/ Rollinat [...]" (Philippe Smit 1919a)

"Mon très Cher Rene/ tu m’excusera[s] de mon silence, mais je suis/ tellement préoccupé avec mon Pietà que/ vraiement j’en suis étourdi et j’en souffre a mourir. pense donnez un Christ de/ notre temps. car Rembrandt et Greco/ on[t] donnez le Christ avec leurs immense/ Genialité. Alors que je viens faire après eux. et ce sont des pensées, des pensées et les traits de pinceaux deviennent pour/ alors impossible tellement j’ai/ peurs de ne pouvoir traduire ce/ que je ressens. Car quelle difference/ de le rêvé et quant il faut le/ donnez un visage qui exprime la/ bonté infini[e] la souffrance et l’extase/ récueillie et tous ça perde dans/ l’infini du rêve. oh oh. ca me/ rend toqué et alors je veut/ me r’accroché au Genie et même/ pas eux ne peuve[nt] m’aider et/ alors tu sens ma pauvre solitude […]" [sic] (Philippe Smit 1919b)

"[…] Tu doit pensé Philippe/ il m’ aist ecrit pas souvent: mais j’ai enfin fini mon Pietà/ une peinture sombre tragique/ qui le rat[t]ache avec les peintures/ les plus douleureuses de/ la sombre Espagne./ Ma santé en a souffert et/ je suis devenu un peu maladif. […]" [sic] (Philippe Smit 1919c)

"[…] et pour la Nationale des beaux Arts1 il/ faut passé par un Juri et figure toi/ que l'on me réfusé, que j'ai des chances!/ alors touts les frais car se sont pas des/ petits tableaux. Car une oeuvre comme/ la Piéta il prend toutes la place d'un/ wagon mais j'enverrait une chose plus/ restreinte. [...]" [sic] (Philippe Smit 1920b)

"[…] Entre autres il a peint/ un tableau, ꞌL’ensevelissement du corps de Christꞌ/ qui m’a ravi aussi que terrifié par sa beauté/ à la fois si humaine et si céleste. On y voit/ les deux femmes, mais quelles femmes! L’une/ c’est mon cher enfant défunt [Emma] revenu, revenu des cieux plus hauts, et le lys de ses/ adorables pieds n’affleure les genêts en deuil/ de la terre que pour rendre au corps évanoui/ de l’Homme le salut de son regard dont/ la lueur extasiée erre à travers les espaces,/ tout en les éternisant par l’infini de son/ amour. L’apparition ailée de cette Marie/ (dont le visage surnaturel a la blancheur/ des fleurs, la chastes des astres et la tendresse/ d’une larme de Dieu) s’est appuyée dans/ une compassion se confondant avec toutes les/ douleurs humaines, sur l’autre Maria [Berendina],/ la Marie Madeleine, et nulle femme est/ plus Femme que celles-ci, une prêtresse/de la Vie, de l’Amour, de la Nature et/ de la Culture. La terre e le ciel se rencontrent/ dans des deux figures qui, avec les gestes/ inconsciente et avec les paroles silencieuses/ de leurs yeux mouillés, confirment la/ justesse sans fond ni bornes dans cette/ tragédie déchirante du Christ. Pourtant,/ comment cette page peinte de l’Evangile/ est encore une prélude pour une autre/ œuvre triptique [sic]2, […]" (Jacobus Smit 1920 (post -))


1. Salon de la Société nationale des beaux-arts, voir Chronologie 7 janvier et 17-24 mars 1920.
2. Légende d'un vagabond [PS 211].

Images supplémentaires
FIG. 1
FIG. 2
La Pietà accrochée dans l'atelier à Thoury-Ferrottes (photographie ancienne, archives privées, Paris).
Dernière mise à jour de la notice le 9 mai 2017. Veuillez noter que ces informations ainsi que toutes les pages (de ce catalogue) sont revues et sujettes à des mises à jour régulières.
Citation: Narzt, Andreas et Castellani, Florence. "Pietà, 1919 (PS 189)." L'œuvre complet de Philippe Smit. http://www.philippesmit.com/cr/catalogue/entry.php?id=189 (consulté le 18 avril 2024).