Emma Smit

Emma Smit (1885-1918)


Quatrième fille de Jacobus Smit et de son épouse Marie-Clotilde Courdy, Emma naît en 1885 à Zwolle, Pays-Bas, un an avant son frère Philippe.

En 1895 la famille s’installe à Paris où sa mère décèdera en 1910. Cette même année elle quitte son emploi chez L. Bergeron, manufacture de sacs et cartonnages de fantaisie pour confiseurs, où elle travaillait depuis 1903. Durant toute la Première Guerre mondiale elle vit en Hollande.

Une profonde affection l’unit à son frère et bien que disgraciée (elle est légèrement bossue) elle posera beaucoup pour lui entre 1912 et 1918, puisque nous connaissons quatorze portraits dont un où l’artiste se peint debout, main sur l’épaule de sa sœur [PS 174].

Elle meurt le 5 novembre 1918, probablement de la grippe espagnole, et sera représentée une dernière fois après sa mort dans la Pietà [PS 189] qualifiée dans l’annotation figurant au dos du tableau de « Séraph[in]e céleste ».

Emma débout à droite avec probablement les autres ouvrières de la manufacture L. Bergeron, avant 1910.

Emma et Marijke Urban, 1918.