The eldest son of the Urbans, Nicolaas (Broertje), suffering from Pettigrew syndrome (see notice [PS 103]), served as a model for the figure in this painting. It is inspired by the poem L’Idiot from the volume Les Névroses by Maurice Rollinat.1
L’idiot vagabond qui charme les vipères
Clopine tout le jour infatigablement,
Au long du ravin noir et du marais dormant,
Là-bas où les aspics vont par troupes impaires.
Quand l’automne a teinté les verdures prospères,
L’œil fixe, avec un triste et doux balancement,
L’idiot vagabond qui charme les vipères
Clopine tout le jour infatigablement.
Les serpents endormis, au bord de leurs repaires,
Se réveillent en chœur à son chantonnement,
Et venant y mêler leur grêle sifflement
Suivent dans les chemins, comme de vieux compères,
L’idiot vagabond qui charme les vipères.
Obviously out of love and respect for his friends’ child, the painter chose a less offensive title.
1.Maurice Rollinat, Les Névroses, Paris: G. Charpentier, 1883, p. 200.